** Attention : la manipulation et le transport d'espèce sauvage rare et protégée restent exceptionnelles et sont soumis à une règlementation! **
- Mardi 14 juin, la CPCU d'une part puis Pierre Couillaud, un jeune ornitho passionné par les rapaces, d'autre part, me signalent par mail qu'Adélie est tombée du bâtiment d'Orange. Vers 18h30, elle a été récupérée et emmener à l'ENV.
Pierre et Jean étaient présents et m'ont détaillé "l'opération" mais pour résumer :
Pierre, aidé de Jean, a attrapé le fauconneau, un salarié d'Orange est parti chercher un grand carton; ils y ont mis Adélie et finalement la police, présente, a accepté de l'emmener à l'ENV.
Retour sur les faits... en photo :
- Les circonstances de la chute :
D'après
Michèle Bourgeois, employée d'Orange, une de ses collègues a vu le faucon qui s'était posé sur une des poutrelles de l'immeuble de la société Orange, puis il s'est fait attaquer par deux énormes corneilles et ses collègues ont vu le faucon tomber.
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photo Michèle Bourgeois |
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photo Michèle Bourgeois |
- La capture d'Adélie et l'état de sa blessure :
Les deux photos qui suivent ont été prises avant la mise dans le carton (au téléobjectif): l'étendue de la blessure n'était visible que lorsque l'aile était bien étirée.
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photo JB |
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photo JB |
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photo Michèle Bourgeois |
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photo Michèle Bourgeois |
D'après Pierre C. :
"Elle avait l'air en bonne santé pour autant que je puisse en juger, elle a quelques dégâts sur les plumes de l'aile gauche (sur une petite zone du bord d'attaque de l'aile les plumes sont arrachées et la peau est a nu) ; mais pas de blessure visibles, et elle est capable de voler malgré cela puisqu'elle a essayé de voler quand je l'ai attrapée, mais est retombée au sol car elle était bloquée dans une voie d’accès a un garage souterrain (donc complètement emmurée).
Audrey, la vétérinaire qui l'a auscultée au
CEDAF, a diagnostiqué un problème ligamentaire vraisemblablement du à sa première chute du haut de la cheminée (entre le 1er et le 2 juin) alors qu'elle ne volait pas encore.
La blessure est en cours de cicatrisation et ne l'empêche pas de voler, la garder en captivité n'étant pas envisageable trop longtemps, la décision a été prise de la relâcher pour éviter son transfert vers le centre de Rambouillet qui dispose de volières plus grandes que l'
ENVA et de continuer à la surveiller à distance.
Dans la suite, le relâcher du vendredi 17 juin...